Ma trad' :

A l’horizontale je m’avance
Tout droit jusqu’au bord de la falaise
Jusqu’au bord de la plateforme
Du train de minuit

Tu as emporté mon existence
Parmi l’une de tes valises
Et maintenant tu es mon trésor
Car tu m’as choisi

Tu embrasses mes yeux clos
Avec la plus grande douceur
Et de son noir manteau
L’enfer entoure nos épaules

Jamais je n’accepterais de te laisser partir avant moi

L’heure du départ arrive, et je n’ais pas d’arrière pensées. Je t’en prie
Prends-moi la main. Même si le destin est mon maître
Pour cette soirée je lui ai réservé une glorieuse attaque en traître
Et si vraiment la mort dure éternellement

Ton étreinte peut me changer en pierre
Je n’en aurai rien à faire
Dépêchons-nous. Je t’aime, mon amour.

On échange baiser après baiser
Comme preuve de notre réticence
A l’idée de séparation
Et tes lèvres m’aspirent

La manière dont je mourrai
Me fera office d’existence
Et aussi de définition de
Comment j’ai pu vivre

Mon ami, mon ami,
Oui, je l’aime et tu le sais
Mon ami, mon ami,
Toute ma vitalité

Se noie dans ma flamme ardente, et je n’essaie plus d’y résister

L’heure du départ arrive, alors mesdames et messieurs je vous prie :
Passez devant. Même si le destin est mon maître
Pour cette soirée je lui ai réservé une glorieuse attaque en traître
Jetant par la même occasion mon ticket

Mon cœur s’épuisera et se brisera
Et mon sourire narquois sera
Empreint de mon profond désespoir

L’heure du départ arrive et je n’ai pas d’arrière pensées. Je t’en prie
Prends-moi la main. Et si tu ne me veux rien que pour toi
Alors en cette si belle soirée je te suivrais une dernière fois
Et si vraiment la mort dure éternellement

Ton étreinte peut me changer en pierre
Je n’en aurai rien à faire
Dépêchons-nous. Je t’aime, mon amour.